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 L’AGnDR (Action contre les Grossesses non Désirées et à Risques) est une coalition d’ONG ivoiriennes. Cette coalition s’est donnée pour mission de sensibiliser et de faire la promotion des droits en santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire à travers son projet RESOnance.

Elle, vient de lancer, une compagne de communication digitale pour lutter contre la COVID 19 et faire la promotion des droits en santé sexuelle à travers l’hashtag #LaCovidNestPasUnFrein. Cette compagne vise à dénoncer toutes les violences basées sur le genre faites aux femmes durant la période de confinement due à la COVID 19.

En effet, en Côte d’Ivoire, 50 cas de violences basées sur le genre ont été enregistrés pendant la période de la COVID-19 par la Ligue Ivoirienne des Droits de la Femme et plusieurs autres cas sont passés sous silence.

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C’est, dans ce sens, le projet RESOnance souhaite apporter sa contribution à travers une campagne de communication digitale afin de prévenir la maladie et mener le plaidoyer pour l’accès des femmes et des jeunes filles aux services et soins de santé sexuelle et reproductive et soient protégées des violences conjugales.  Pour mener à bien, ce plaidoyer, elle a organisé, une formation en ligne sur le thème : ‘’Communiquons sur les DSSR et VBG en temps de COVID- 19’’.

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L’atelier a vu la participation de quarante (40) participants dont trente-cinq (35) journalistes et blogueurs, trois (3) membres de l’équipe de l’AGnDR et l’équipe du projet RESOnance.

Cet atelier avait pour objectif de renforcer les capacités des journalistes et influenceurs sur les Droits en Santé Sexuelle et Reproductive et les Violences Basées sur le Genre en période de COVID-19. Outiller les participants en compétences pour le plaidoyer et la mobilisation sociale du grand public à travers une E-Campagne sur les DSSR en lien avec la prévention de la COVID-19 et la prévention contre les violences basées sur le genre. Il, est important, de rappeler qu’en Côte d’Ivoire, d’abord 18% des décès maternels sont dus aux complications liées aux avortements clandestins. Ensuite, 78% des femmes enquêtées de 15 à 19 ans ont eu recours à un avortement non sécurisé (Rapport niveau et facteur de la pratique de l’avortement en Côte d’Ivoire élaborée à partir des données PMA 2020). Aussi, Les adolescents participent pour 30% aux décès maternels estimés à 645 pour 100000 naissances vivantes. Plusieurs émissions radio, ont été effectués dans les radios communautaires de la ville d’Abidjan, pour encore donner de la voix à cet effet.

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Emission radio avec nos blogueurs pour la sensibilisation aux #DSSR et #VGB pendant la #COVID19

Notons que, le protocole de Maputo a été ratifié par la Côte d’Ivoire et publié dans le journal officiel du 5 Janvier 2012 à travers le décret numéro 2016-226. Il dit en son article 14 : « Les Etats s’engagent à prendre toutes les mesures appropriées pour (…) autoriser l’avortement médicalisé en cas d’agression sexuelle, viol, inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou du fœtus ».

Photos et visuels : SerCom AGnDR